L’innovation et le numérique au service des transactions transfrontalières

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Avec l’avènement de la pandémie, nous avons assisté à une contraction des différentes économies. Selon les données de l’OCDE, le nombre d’opérations de fusions-acquisitions a chuté de 18 % sur l’année 2020, bien que le volume de transaction se soit maintenu. Néanmoins, dès le mois de janvier 2021, les acteurs du secteur des fusions-acquisitions ont redoublé d’efforts pour rattraper le retard accumulé. Si bien que le premier trimestre 2021 fut le plus prolifique en matière de fusions-acquisitions, depuis 2007. Cette frénésie du secteur des fusions-acquisitions a été nourrie par une forte appétence pour les transactions transfrontalières qui ont connu une augmentation de 78 % par rapport à 2020, selon les données de Bloomberg.

Les transactions transfrontalières facilitées par un environnement interconnecté

L’enquête « Global Capital Confidence Barometer », menée par EY, fait état d’un intérêt croissant pour les transactions transfrontalières. Parmi les 2 400 dirigeants interrogés, 65 % d’entre eux comptent réaliser des opérations transfrontalières. Dealsuite, tout comme EY, observe que les entreprises européennes sont des cibles de choix. En effet, 39 % des répondants de l’enquête EY estiment que l’Europe sera la région présentant la plus forte croissance et les meilleures opportunités de fusions-acquisitions, sur les 3 prochaines années. L’Europe devance donc les États-Unis et l’Asie en tant que région la plus plébiscitée par les acteurs du secteur des fusions-acquisitions. Bien que la majorité de ces opérations soient réalisées par des multinationales, les autres compartiments du marché s’intéressent aussi à ces opérations. Manifestement, les ETI et les PME se tournent elles aussi vers des acteurs étrangers. Jusqu’à présent, seules les plus grandes entreprises avaient un réseau suffisamment établi pour effectuer des opérations transfrontalières. Toutefois, avec la démocratisation de l’accès à des données de qualité et l’amélioration de la transparence du marché, toutes les entreprises peuvent réaliser des opérations transfrontalières. Les plateformes comme Dealsuite permettent notamment de faire se rencontrer l’offre et la demande au sein d’un environnement sécurisé.

Les transactions transfrontalières impliquant des PME sont en forte progression

Closing est un cabinet de fusions-acquisitions belge, situé en Wallonie et spécialisé dans la transmission de PME. Le cabinet fait partie des clients de Dealsuite et Rémy Templier associé chez Closing, a accepté d’échanger avec nous sur la façon dont il aborde les transactions transfrontalières et sur la manière dont il utilise les données et la technologie dans ce processus. « Comme vous le savez, la Belgique présente trois régions linguistiques différentes qui, même si elles ont un référentiel légal commun, ont leurs approches et cultures respectives. Cette complexité rend passionnant notre métier et nous permet, au départ de la partie francophone du pays, de mettre en avant et d’aider des PME à entrer dans le radar de sociétés étrangères ou d’autres régions linguistiques du pays pour des opérations de fusions-acquisitions. Et la richesse de notre tissu de PME en Wallonie nous aide beaucoup ! » Rémy Templier. Fort de son expérience belge, Closing s’est lancé depuis quelques années dans des opérations transfrontalières. La dernière en date est l’acquisition de Clavie Packaging par le Groupe BBA Emballages, opération dans laquelle le cabinet belge a accompagné le cédant tout au long du processus de vente.

Les transactions transfrontalières demandent une expertise particulière

Dans le cadre d’une opération de fusion-acquisition transfrontalière, acheteurs et vendeurs font face à une certaine « complexité légale, fiscale et financière », affirme Rémy Templier, ce qui demande un « degré d’attention supplémentaire » à chaque étape du processus. En effet, les entreprises acquéreuses doivent recalibrer leur perception du risque et leur processus de due diligence pour tenir compte des facteurs de risque qui accompagnent les opérations de fusions-acquisitions transfrontalières. L’équipe chargée de la transaction devra se concentrer sur les facteurs de risque communs tels que les lois fiscales nationales et régionales, mais aussi la disponibilité, l’exactitude et la fiabilité des informations financières de la société cible. Pour s’affranchir des barrières légales, Closing recommande aux parties prenantes d’une opération transfrontalière de se faire accompagner par un acteur local. Comme le souligne Rémy Templier, les plateformes comme Dealsuite facilitent grandement la prise de contact avec des acteurs locaux. Grâce à l’annuaire des entités inscrites sur la plateforme, il est aisé de trouver et de contacter un expert de la législation d’un pays donné, à même de faciliter l’opération. Par ailleurs, Closing souligne qu’il est important de connaître et de comprendre ses interlocuteurs dans ce type d’opération afin d’éviter un « choc des cultures ». Pour cela il convient de soigner les présentations et de « faire preuve de pédagogie ». De fait, l’espace économique européen présente de fortes différences en termes de culture d’entreprise, ce qui demande une certaine expertise en matière d’intégration, mais aussi une vigilance quant à la compatibilité de la cible avec l’acquéreur.
Toutefois, les opérations de fusions-acquisitions transfrontalières sont maintenant grandement facilitées par l’accès à des données de qualité et les plateformes comme Dealsuite. Selon Closing, Dealsuite « facilite la recherche de contreparties, tout particulièrement lorsqu’on cherche à acquérir une cible étrangère évoluant dans un secteur spécifique ». Le système de matching de Dealsuite, comprenant des filtres précis pour la recherche de cibles, est l’un des outils utilisés par Closing pour sa recherche de cibles.

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